Grand-Prix Historique de Pau
Il n'est pas encore 8 heure 30 qu'il faut se lever pour ne rien louper de cette journée du vendredi, le jour où la majorité des autos arrivent aux paddocks mais aussi le jour où se déroulent les vérifications techniques qui nous permettent d'admirer les entrailles de ces belles autos.
Il est temps d'aller de l'autre côté des paddocks mais entre temps, j'effectue ma première rencontre avec le nouveau Cayman.
Une fois arrivé du côté des F1, je constate l'arrivée d'une rarissime Ferrari 246 Dino F1 châssis 0007, elle a notamment gagné le Grand-Prix de Monza 1960, ce qui en fait une auto fort intéressante. |
Arrive alors à ses côtés une auto non-moins magnifique et à l'historique très limpide, une Maserati 250 F, précisément le châssis 2533. Cette dernière a entre autre couru en 1958 à Reims (4ème) aux mains de Juan-Manuel Fangio ou à Porto (9ème) et à Monza (4ème) aux mains de Caroll Shelby.
Par la suite elle a pu notamment rentrer dans la collection de Ralph Lauren et appartient maintenant à Willi Balz. |
Je me dirige ensuite vers les autos du trophée Légendes, mais avant, je passe devant les autos du trophée Junior pour lesquelles tout semble aller.
Pour ce qui est des légendes, les déchargements d'auto affluent, notamment avec les Bugatti Type-35 très nombreuses dans cette course. |
Mais les Bugatti ne sont pas seules et l'on trouve aussi des BMW 328, une Riley, une Singer Le Mans ou encore une ERA.
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Je me dirige une nouvelle fois vers les autos du trophée Phill Hill, où trois Cobra, trois Type-E ou encore des Alfa Giulia Coupe Bertone ou SZ ainsi que des Porsche 911, Morgan et d'autres belles anciennes comme une Osca S 1500 TN adviennent dans les paddocks. Alors que la Jaguar C-Type est toujours aussi seule dans son box...
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On décide donc de rentrer à l'appartement pour être au plus proche du circuit et ne rien louper des essais libre du lendemain matin. Il me presse déjà de voir toutes ces merveilles rouler.
Loïc MASCHI